On lit tout et n’importe quoi sur le web sur l’assurance-vie.
Commençons par donner quelques références juridiques. Le contrat d’assurance-vie ne bénéficie pas d’une définition juridique dédiée mais il est régi par les articles L132-1 et suivants du code des assurances. Dans ce cadre, une société spécialement agréée à cet effet (assureur, mutuelle, institution de prévoyance) propose des prestations en cas de réalisation d’un événement aléatoire relatif à la durée de la vie humaine, en échange du paiement de primes par l’assuré.
Voilà pour la définition juridique. Qui n’est pas 100% éclairante. En effet, elle recouvre en pratique des types de contrats très différents: épargne, assurance emprunteur, prévoyance, temporaire décès, obsèques, etc… C’est pour cela qu’elle est rédigée en des termes aussi généraux.
Mais en pratique, en langage courant, on désigne par assurance-vie uniquement les contrats d’épargne proposés par un organisme d’assurance. C’est sur ce type de contrats uniquement que Terrabona intervient. Et le lien avec le cadre juridique, et la durée de la vie humaine ? Il est presque inexistant : ce qui différencie vraiment juridiquement une épargne en assurance-vie, c’est qu’en cas de décès, les prestations ne rentrent pas dans la succession et sont reversées aux ayant-droits selon les stipulations de la clause bénéficiaire. A part cela, l’assurance-vie fonctionne grosso-modo une enveloppe d’épargne classique.
L’assurance-vie est un support d’épargne très répandu en France, avec 56 millions de contrats en cours. Soit pratiquement un contrat par français ! Fin 2025, l’encours sur l’ensemble des contrats s’élevait à la somme considérable de 2 000 milliards d’euros.
Pourquoi un tel succès ?
C’est le cumul de plusieurs facteurs.
Forcément, avec un tel cahier des charges, un contexte financier favorable et la force de frappe de distribution disponible sur le marché français, l’engouement des épargnants a été au rendez-vous.
Depuis une dizaine d’années, l’environnement financier qui avait assuré le succès des fonds euros a profondément changé. Les performances ont atteint des planchers avec des revalorisations ne battant certaines années plus l’inflation, et des niveaux parfois à 1% annuels nets de frais de gestion.
Dans ce contexte, les mécanismes grevant la performance financière se voient de plus en plus. Ce qui était auparavant noyé dans une performance insolante se voit désormais comme le nez au milieu de la figure.
De quels mécanismes parle-t-on ? Et bien de tout ce qui siphone l’argent sur les contrats, directement ou à petit feu. Sans tout détailler, on peut incriminer en gros :
Alors, est-ce que vous faîtes partie de ceux qui nagent avec ou sans maillot ? Réponse section suivante.
